Move your body xP [ Lila Spoon ]

La banquette de la boîte était très très confortable en comparaison du mur, à l'extérieur, et je m'y asseyai de bonne grâce. Le serveur partit chercher les boissons commandées par Raphaël et nous nous retrouvâmes seuls, dans un lieu qui donnait un sentiment d'intimité.
Je souris à sa question.
- On aurait peut-être du commencer par là en effet.
Dis-je en riant doucement. Mais ce qui s'était passé ne provoquait aucun sentiment de gêne en moi, pas plus chez lui.
- Ok. Alors j'ai dix huit ans, je suis née à Londres et j'y ai grandi. Enfin si on peut dire ça comme ça vu que j'ai passé mon temps en voyage à bord du jet de mes parents. Mon père fait probablement partie des plus grosses fortunes du monde, et moi je ne sers qu'à dilapider copieusement son fric. J'ai entamé une carrière de mannequin, plus pour jouer à la poupée que pour réellement gagner de l'argent.
Je lui souris. C'était un résumé assez exact de ce qu'avait été ma vie. Certes, je ne m'étais pas trop épanchée sur les détails mais ce que je n'avais pas dit il l'apprendrait plus tard, si nous devenions réellement amis.
- Et toi beau ténébreux ?
Demandai-je avec un sourire amusé.

- Hey bien. Je suis né à Miami, j'ai grandis avec ma soeur, et mes parents, nous ne roulions pas sur l'or, mais sur l'argent, mon père était un des plus grand joalier ( pas sûr de l'ortho xD. ) au monde, il a créé avec une telle passion des pièces magnifiques ...

Puis mes parents sont morts, ma soeur est partie, et moi aussi. J'ai touché l'héritage de l'entreprise paternelle, et de la maison, et donc, je suis venue dans ce que je croyais être une ville mouvementé, mais depuis mon arrivée ... Il n'y a pas grand chose d'intéréssant, à part toi.

Visiblement lui non plus ne s'était pas épanché sur les passages les plus dramatiques de son passé. Je ne l'avais pas fait non plus, et j'étais très bien placée pour savoir que toutes les familles, en particulier les plus riches d'entre elles, conservent des secrets parfois bien noirs.
Je sirotai tranquillement mon cocktail tandis qu'il parlait.
- Merci.
Murmurai-je avec un sourire amusé. Décidément, il était chou.
- C'est cool un père joaillier.
Dis-je en jetant un oeil à sa gourmette, qui était vraiment jolie.
- Mon père dirige une grande compagnie de banques...
Expliquai-je ensuite.

- Ca doit être bien aussi, un père banquier.

- Disons que ça a ses avantages.
Répondis-je avec un sourire. Son bras autour de moi, et ses doigts effleurant mon épaule ne me gênaient pas, au contraire. Je m'approchais légèrement plus de lui, de façon à m'installer contre lui, la tête posée contre son épaule. C'était une position confortable, et sa chaleur était agréable. J'étais vraiment heureuse d'avoir fait sa rencontre, ce soir.

- J'avoue.

Je me redressais légèrement, et me chargeai d'essuyer du bout d'une langue experte le sucre glace qui s'était accroché à la commissure des lèvres du beau Raphaël. Je lui adressais un clin d'oeil amusé puis me rassis à ma place initiale, contre lui. Je portais de nouveau à mes lèvres la délicieuse boisson sucrée, qui se vida du même coup. Je reposai le verre vide sur la table. Raphaël avait lui aussi quasiment terminé son verre et il était presque trois heures du matin. N'ayant pas prévu de terminer la soirée autrement que dans un lit avec lui, je lui demandai :
- Mmh dis-moi, c'est quoi l'adresse de ton hôtel ?

- Le seul hôtel sur le longement de la grande avenue.

- On est au même alors.
Je lui souris légèrement et emmêlai ses doigts aux siens. Je me levai alors avec une grâce sans pareille et le regardai.
- On y va ?
Ce n'était par ailleurs pas vraiment une question puisque je l'entraînai dans mon sillage jusqu'à la sortie, sans lâcher sa main. Je sortis mon portable de ma poche pour appeler un taxi et lui fit un clin d'oeil.

Je rangeai le téléphone dans mon sac une fois l'appel passé, et me collai dos contre Raphaël, fermant les yeux, un sourire sur les lèvres quand il m'embrassa l'épaule avec ferveur. Mon regard amusé se tourna ensuite vers le sien, et je tournai suffisament la tête pour pouvoir l'embrasser du bout des lèvres.
Le taxi arriva alors et s'arrêta juste devant nous, nous grimpâmes à l'arrière et je lui donnais de nouveau l'adresse de l'hôtel en lui demandant avec un sourire ravageur de se dépêcher. Le chauffeur appuya alors sur le champignon et je me calai confortablement dans les bras de Raphaël.

Lorsque le véhicule jaune s'arrêta devant nous, j'ouvris la porte à Grace, regrettant le moment où mes lèvres caressaient sa peau douce et lisse. Je m'installai après elle, et elle revint se coller contre moi. Nous nous dirigeâmes rapidement vers l'hôtel. Une fois arrivés, je payais le taxi et sortit pour tenir la porte à Grace. Les portes tournantes passées, je pris ma clef et appela l'ascenceur, main dans la main avec Grace.

L'ascenceur arriva, et nous montâmes à l'intérieur, complètement seuls. Dès que les portes se furent refermées, j'enlaçais Raphaël, passant mes bras autour de son cou, me collant contre lui et l'attirant contre moi. Mes lèvres, audacieuses, parcoururent toute la surface de sa gorge et de son cou, y déposant des milliers de baisers du bout des lèvres et de la langue.
Pleinement absorbée par mon activité, je lui laissai le soin d'appuyer sur le bouton qui nous conduirait au bon étage.

Mes jambes s'enroulèrent fièvreusement autour de sa taille, attirant son bassin tout contre le mien. Mes lèvres traquèrent les siennes pour les trouver en un baiser brûlant, sulfureux, ardent. L'ascenceur avait toujours fait partie de mes fantasmes sans que je trouve jamais personne pour le réaliser. Cette pensée me fit sourire, tandis que je fis jouer le bouton et la braguette de son jean, et faisait descendre le tout à l'aide de mes jambes.
Le fer derrière moi qui m'avait semblé glacial s'était enflammé au simple contact de ma peau devenue incandescente.
J'espèrai vivement que personne ne se rende compte de sitôt que l'ascenceur était bloqué.

Une fois notre exercice en apesanteur terminé, je me rhabillais rapidement pendant qu'il faisait de même. J'étais légèrement essoufflée mais quasiment euphorique. Raphaël était vraiment doué. Je remis l'ascenceur en retour et appuyai sur le bouton du quatrième étage. L'ascenceur reprit sa route comme si de rien n'était et nous arrivâmes en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire.
- Quelle chambre ?
Demandai-je avec un sourire à un Raphaël tout débraillé et décoiffé.

- Bienvenue.

- C'est génial.

- Oui.
Répondis-je sur le même ton. Je me tournai lentement vers lui, lui faisant face et déposai un baiser sensuel du bout de mes lèvres sur les siennes. Pendant ce temps-là, j'ôtai, de la façon la plus suave imaginable ma petite robe noire, la laissant glisser le long de ma peau lisse et parfaite, dévoilant ainsi que je n'avais pas pris la peine de remettre mes sous-vêtements. Un sourire malicieux aux lèvres, je m'écartai de lui, et allai m'allonger sur le lit dans la tenue d'Eve.
- Alors, tu viens ?
Demandai-je en éclatant de mon rire cristallin.

___Je regardais, observateur, la scène que jouait Grace, ce déhanchement lorsqu'elle laissa glisser la robe sur le sol, découvrant d'abord chaque parcelle de son corps qui allait bientôt devenir mien.
Ma réaction fut un peu plus contrôlée, c'est pourquoi, je quittai mes vêtements, je sorti mon porte-feuille et fis une petite réserve près de la table de chevet. Pour faire monter l'envie chez Grace, je montai sur le lit, restant debout, sans chaussures, de préférence, et écartai les jaambes au dessus d'elle. Je décrochai la ceinture que j'avais eu du mal à remettre juste avant, puis je laissai mon jean glisser, maintenant qu'il était ouvert. Mon tee-shirt ne fit pas long feu bien longtemps, et en un rien de temps, je me trouvai dans la tenue d'Adam, histoire d'acompagner Eve.

- Je commanderai bien des fraises et un peu de chantilly, pas toi ?

___Complètement nus, tous les deux, nous étions presque prêt à passer une nuit torride, malgré l'exercice dans la ruelle et puis dans l'ascenceur. A vrai dire, j'avais encore de la ressource, sans me vanter ou sans jouer le prétentieux. Lorsque Grace me proposa l'idée des fraises et de la chantilly, j'acquiesçai et pris le téléphone. Une fois mon appel passé au room service, je mis un pégnoir, pour récupérer le chariot, n'ouvrant pas la porte en grand pour garder à moi seul le corps étendu nu sur mon lit.
Je revins vers Grace, et laissai tomber le dernier vêtement qui me couvrait. Voyant le dos si finement tracé de la jeune femme, je souris et m'assis près d'elle, positionné en sorte qu'elle puisse poser sa tête sur ma cuisse, ou bien d'autre chose.

- Peut-être plus tard, si t'es sage.

___Au début, je ne sentis qu'un frôlement, mais par la suite, les lèvres de Grace se firent plus préssente sur ma peau. J'essayais, tant bien que mal de retenir la réaction que n'importe quel homme aurait eu, mais n'y réussit pas, et donc, la bosse se formai.

- Et si je suis un méchant garçon, j'aurais la féssée ?

Répondis-je avec un sourire coquin.
Assise sur moi, Grace me donnait encore plus envie, comme si le simple fait de la contempler nue était déjà une source d'extase. Mes mains se placèrent de parte et d'autre de ses reins, ma bouche se pressait contre la sienne, faisant parfois quelques mouvements pour que nos langues puissent elles aussi s'amusaient.

- Avoue que ça te plairait.

» Spoon xD.