Retour aux racines. - Libre -

- Alors, que veux-tu faire ?...

[ J'ai envie d'une mousse au chocolat Retour aux racines. - Libre - - Page 2 535944

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___Grâcieusement, je me levai, pour qu'à son tour, il puisse le faire, et m'arrangeai légèrement, car mon pull était remonté, et mon jean descendu. Je soupirai et enfin, fut prête. Je regardai l'heure. Hum, trop tôt.

- Et si ce soir on allait en boîte ? En attendant, je peux toujours aller m'acheter une tenue pour danser.

- Shopping ? Comme tu voudras.

___Heureuse qu'Erik m'emmene faire les boutiques, je souriais tout le long du trajet. Une fois le centre commercial en vu, nous y rentrions, main dans la main, et je fus intéréssé par une boutique. Pensant à Erik, je m'arrêtai à l'entrée, et me tournai vers lui.

- Tu peux m'attendre au café si tu ne souhaites pas attendre coincé entre deux cabines ... Je serais rapide ...

- Je préfère rester avec toi.

___Comblée qu'Erik ne veuille pas me laisser seule dans le magasin, je fis rapidement le tour et pris sur mon bras deux tenues, un haut, et une jupe. Je filai les essayer, tandis que je voyais le regard que lançai la vendeuse à Erik. Je serrais les dents, et tirai le rideau. Je ressortie, peu après, dans une jupe noir evasée, arrivant au dessus des genoux, et d'un top pas trop décolté et dos nu. Je fis un demi tour sur moi-même pour me montrer à Erik.

- Sublime, comme toujours.

___Je souris à son compliment et l'embrassai à bout de lèvres. Je retournai dans la cabine pour remettre mon jean et mon pull, je pris sur mon bras mon manteau beige, et allai droit à la caisse. Bien évidement, j'avais déjà des chaussures, des talons noirs.
Si je devais me trouvais une qualité, ça serait de ne pas être dépensière. Je venais de me payer des habits simples, que l'on met tous les jours, pour presque rien.

- A toi de choisir mon coeur, où allons nous ?

Bien évidemment, quand Marjorie alla à la caisse pour payer ses nouvelles fringues, c'était déjà fait. Je lui adressais un petit sourire, je n'avais pas pu m'en empêcher. N'étant pas un fervent des après midi shopping féminines, je ne songeai pas un instant que la plupart des femmes auraient également acheté une paire de chaussures pour assortir la tenue.
Je réfléchis un instant en la regardant. Il était à peu près dix sept heures trente.
- Je te propose de passer d'abord à l'hôtel, parce que j'ai pas encore déposé mes affaires - elles sont dans la voiture. Ensuite, on pourrait aller voir un film ou faire un tour en ville ? On ira manger après.

___Un peu boudeuse au début qu'Erik se soit chargé de payer mes affaires, je lui tirai la langue. Par la suite, je glissai ma main dans la sienne, mon sachet dans l'autre. Erik savait pertinament que je n'aimais pas dépendre de quelqu'un, et surtout au niveau financier. Néanmoins, je savais que ce grand garçon connaissait les bonnes manières, du moins pour les personnes importantes à ses yeux. C'est pourquoi je lui souris avant de lui embrasser la joue.

___Son plan pour la soirée était bien, un tour à l'hôtel pour ranger les affaires, un cinéma, puis un restaurant. J'allais adorer. Nous sortions tous les deux du centre commercial, et nous rendions à pieds jusqu'à l'hôtel, la voiture se trouvant déjà sur le grand parking. J'attendais qu'Erik prenne ses affaires pour rentrer. Une fois fait, nous saluons le réceptionniste. Je me fis excuser une minute, et pris Erik par la manche avant qu'il ne demande une chambre.

- Tu prends une chambre ou tu viens dans la mienne ?

___Non pas que cette question était importante, mais à quoi bon occuper deux chambres si on ne se lâche jamais. Et en même temps, si on veut se retrouver un peu seul, deux chambres seraient l'idéale. Et puis, quand la ville se peuplera de nouveau, peut-être que ma chambre sera partagée. Le principe de l'hôtel était amusant. Lorsqu'une abondance de personne arrivait, et que certaines chambres n'étaient occupées alors que par un résident, les chambres étaient partagées. Ca ne me dérangeait pas vu ma sociabilité et ma joie de vivre.

Je laissai Marjorie bouder un peu au début, conscient que cet état ne durerait pas. Arrivés sur le parking, je déchargeai de mes affaires la voiture que j'avais louée en arrivant, au cas où j'en aurai besoin. C'était une jolie bagnole, un modèle récent, luxueux de Mercedes. Après tout, j'avais les moyens.
Une fois à la réception, Marjorie me posa la question à laquelle je ne pouvais que répondre " dans la tienne " mais le fait que je ne sache pas ce qu'elle en pense me perturba quelque peu. Néanmoins je me souvins très rapidement du système de fonctionnement de l'hôtel et répondit instannément :
- Dans la tienne, tu crois pas que je vais te laisser dormir avec n'importe qui ?
Demandai-je, faussement choqué, un sourire amusé dessiné sur les lèvres. Je fis rouler ma valise jusqu'à l'ascenceur que j'appelai.
- Quel étage demoiselle ?

- Quel sacrifice fais tu là, dormir dans la même chambre que la tienne, j'en suis désolée.

___

- Troisième.

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- Tu ne peux même pas imaginer...
Répondis-je en levant les yeux au ciel, un sourire amusé aux lèvres. La porte de l'ascenceur s'ouvrit et j'y montai, les bagages à la main, en compagnie de Marjorie et d'un couple de personnes âgés dont la destination était également le troisième étage.
Nous arrivâmes rapidement en haut et descendîmes de l'appareil. Je suivais Marjorie dans le couloir jusqu'à sa chambre.

___

- Bienvenue.

___

J'entrais à sa suite dans la jolie pièce principale. Les couleurs étaient claires ou chocolat, quelque chose d'assez classique mais de parfaitement reposant.
- Super.
Dis-je en lui souriant. Je jetai un oeil soupçonneux aux trois portes présentes dans la suite.
- Je m'installe où Puce ?

- Hum, pas la baignoire, je m'en sers matin & soir, la cuisine t'intéresse ?

- Après, si tu préfères plus au chaud, il y a mon lit ...

Je levais les yeux au ciel en secouant la tête, genre " qui c'est qui m'a filé une cruche pareille ??? " avant de lui sourire. J'ouvris ensuite la porte restante, celle de sa chambre et eut un sourire appréciateur.
- Je crois que je serais bien là.
Je déposais mes affaires dans un coin, je les rangerai plus tard. Je m'avançais ensuite dans la chambre et m'affalais de tout mon poids sur le lit, tombant allongé sur le dos comme une masse.
- Mmhh confortable.
Dis-je en riant.

- Je n'ai plus qu'à m'installer sur le canapé.

- Rêve ma biche.
Dis-je en me relevant et en lui tirant la langue. Je m'étirai et la rejoignait dans le salon. Je pris son verre de grenadine des mains et en but une longue gorgée, histoire de lui faire les pieds. Je lui adressais ensuite un grand sourire et déposai un baiser sur sa joue.

- Dans 10 minutes, tu devras te cacher dans la cuisine, je dois recevoir un beau jeune homme à la maison, on risque d'occuper la chambre ou le salon ...

- Oh flûte...
Dis-je en essayant de prendre un air vraiment désolé. Puis je souris, ironique.
- L'ennui c'est que comme tu es ma kidnappée officielle, je peux très bien choisir de te séquestrer moi-même dans la chambre.
Je lui volai un baiser du bout des lèvres.
- Et tu risquerais d'y souffrir d'un syndrome de Stockholm excessif.
Ajoutai-je en riant.

- Roh ...

- Très bien méchant monsieur qui me séquestre, que proposes-tu que nous fassions ?

Je la saisis vivement dans mes bras et la soulevais de terre.
- Mmh si ça ne tenait qu'à moi...
Dis-je avec un petit sourire amusé.
- Mais c'est l'heure de manger et je ne voudrais pas que ton frère m'accuse de te sous-alimenter.
Je la déposais à terre tout en l'embrassant passionément puis attrappai son manteau que je lui tendis.
- Alors laisse-moi t'inviter au resto.

Je n'avais pas très envie que nous passions la moitié de la soirée dans un taxi ou dans ma voiture et je l'entraînais donc vers le restaurant de l'hôtel, fort charmant par ailleurs. J'y demandai une table de deux personnes, dans un coin tranquille, un peu intime et une très charmante serveuse nous y conduisit.

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